Livre : les mystères de la survie

Dans son essai « Les braqueurs de l’univers », Germain Jantcheu donne son avis sur la relation complexe entre les êtres vivants et la Terre qu’ils occupent.

Braquer l’Univers. Voilà une drôle d’expression emmenée par Germain Jantcheu. Dans son essai paru en 2019 aux Editions du Panthéon à Paris, l’auteur propose un argumentaire de 420 pages. S’il tarde au lecteur impatient de déchiffrer la réalité derrière ce titre intriguant « Les braqueurs de l’univers », il va tout de même devoir prendre son mal en patience, du moins jusqu’à la quatrième et dernière partie « Le grand braquage ». On y découvre alors quels sont les coupables désignés par l’auteur, dans ce scénario où il dresse l’Univers en victime, imposante, mais victime quand même. Mais avant d’en arriver à cette rentrée en gare, il est intéressant de parcourir l’essentiel de cet ouvrage qui entraîne celui qui plonge dans la pensée de Germain Jantcheu à la découverte du vivant depuis son apparition sur la terre, sous forme de cellule, il y a environ trois milliards d’années. 
L’un des objectifs de cet essai est de démontrer scientifiquement le lien dynamique entre la vie, celle des atomes et des cellules. « L’atome et son fonctionnement dans l’Univers, régi par les mathématiques, nous sont expliqués de façon claire et synthétique », peut-on lire. Il paraît donc clair, d’après l’essayiste, que les vrais braqueurs sont nos cellules saines, qui depuis des milliards d’années, pompent de l’énergie à l’univers en même temps qu’elles évoluent. Il n’y a pas que les hommes qui soient concernés au premier chef. Les animaux et toute constitution cellulaire le sont aussi. Pourquoi « vole »-t-on cet univers si généreux ? Pour répondre à la loi fondamentale de l’être vivant : tout faire pour vivre.&...

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