Cultiver les valeurs démocratiques
- Par Paul EBOA
- 18 sept. 2020 11:16
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Les coups de feu entendus dans la nuit de mardi à mercredi dernier dans la localité de Bouar en République centrafricaine sont embarrassants et inopportuns. D’autant qu’ils surviennent au moment où ce pays intensifie ses préparatifs pour les élections présidentielle et législatives du 27 décembre prochain.
Il est clair que 1,667 millions de citoyens ont été inscrits sur les listes électorales. Il est aussi évident que l’enrôlement des électeurs est terminé dans le pays sauf dans les localités où l’insécurité persiste. De même, la diaspora et les réfugiés n’ont pas pu être enrôlés à cause de la pandémie du coronavirus et la fermeture des frontières.
Ces zones d’ombre perturbent l’horizon du double scrutin présidentiel et législatif du 27 décembre à telle enseigne que l’Autorité nationale des élections (ANE) a sollicité le report de 15 jours de la date butoir de publication des listes électorales. L’organe chargé de gérer les élections a également demandé le doublement le nombre des agents dédiés à l’enrôlement des électeurs ainsi que le raccourcissement du délai de réclamation du contentieux. Les pesanteurs qui assombrissent le chemin de la présidentielle font d’ailleurs l’objet de plusieurs concertations de haut niveau. Y compris entre le chef de l’Etat centrafricain, Faustin Archange Touadéra, et ses prédécesseurs. Sans pour autant qu’une solution définitive y soit déjà trouvée.
Toujours est-il que l’ANE n’a pas encore baissé les bras. Elle souhaite que l’A...
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