Intégration en Afrique centrale : de l’argent frais pour les projets

3,8 milliards d’euros, soit 2 492,6 milliards de F. C’est le montant de l’enveloppe levée hier par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) à Paris pour réaliser 11 projets dits intégrateurs entre ses six pays-membres sur la période 2021-2025. Une enveloppe au-delà des 3,4 milliards d’euros (2 230 milliards de F) recherchée en organisant cette table-ronde avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, traditionnels et émergents, publics et privés, afin de couvrir le besoin de financement de onze projets intégrateurs. Cet argent, les instances communautaires en avaient besoin pour compléter les 596,74 millions d’euros (environ 392 milliards de F) déjà mobilisés et représentant 14,65% du budget prévisionnel. 13 partenaires techniques et financiers de la CEMAC ont ainsi accepté d’accompagner la sous-région dans son processus d’intégration. « Investir dans les infrastructures du développement de l’Afrique, l’Afrique centrale en l’occurrence, c’est contribuer à la paix, à la stabilité, à l’harmonie et à l’équilibre mondial », a déclaré, pour remercier ces partenaires, Gilbert Ondongo, ministre d’Etat, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public de la République du Congo et président du Comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la CEMAC. Il a aussi indiqué que les contributions ne sont pas fermées, vu que les 11 projets sélectionnés par les chefs d’Etat sont loin d’être suffisants pour boucler le processus d’intégration sous-régionale. 
Selon nos sources, le schéma retenu pour ces financements est constitué de prêts à taux concessionnels ou des mixages prêts et dons. Le secteur privé est également impliqué, à travers le partenariat public-privé adopté pour la réalisation de certai...