Chantier du barrage de Nachtigal : le gouvernement calme le jeu
- Par Jocelyne NDOUYOU
- 15 mars 2021 10:50
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A l’issue d’une concertation sur le site du chantier vendredi dernier avec les ministres en charge de l’énergie et du travail, les ouvriers en rogne ont levé leur mot d’ordre de grève.
Le projet de barrage de Nachtigal amont, d’où sont attendus, d’ici trois ans, 420 mégawatts d’énergie n’en a encore produit aucun, mais il y a déjà des tensions sur le chantier. Pas énergétiques certes, mais suffisamment puissantes pour avoir un impact sur la bonne évolution de ce projet. En effet, en l’espace de quelques semaines, les plus de 1300 employés en poste sur le site multiplient les mouvements d’humeur. Le dernier en date ayant été enregistré lundi dernier. C’est pour calmer ces tensions que Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) et Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) se sont rendus sur le site de Ndokoa, dans la Haute-Sanaga, vendredi dernier, en médiateurs. Faut-il le rappeler, la principale pomme de discorde ici est le non-paiement des indemnités de logement. L’une des clauses du contrat entre ces ouvriers et leur employeur, la Camerounaise de construction du barrage de Nachtigal, (CCN), sous-traitante en charge des opérations de génie civil auprès de la Nachtigal Power Company (NHPC), entreprise chargée de la mise en œuvre du projet.
Au terme de plusieurs heures de tractations parfois houleuses, le mot d’ordre de grève a été levé, grâce à quelques résolutions prises par les différentes parties. La première et la plus importante est l’engagement pris par les responsables de la CCN de payer les indemnités de logement dues aux ouvriers, soit 25% de leurs salaires. Et dans l’immédiat, c’est un rappel de cinq mois d’impayés qui sera réglé, soit deux mois à payer dès ce lundi, et les trois autres mois dans le prochain salaire. Toutefois, de l’avis du Minee, cette solution n’est que partielle. Des négociations vont se poursuivre tant pour étendre cette indemnité à l’ens...
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