Joseph Chebonkeng et son équipe trouveront-ils la formule pour donner au Conseil national de la Communication la force nécessaire ? C’est tout ce qu’on souhaite au nouveau président qui vient d’entamer son mandat. Mais ce qui est sûr, c’est que ce ne sera pas du gâteau. Tous ses prédécesseurs peuvent en témoigner. Surtout Peter Essoka qui vient de quitter le poste après un passage pour le moins mouvementé. Peut-être plus que tout autre, le mandat du président sortant a montré à quel point l’autorité du Conseil national de la Communication était mise à mal par les professionnels de la communication au Cameroun. Décisions souvent contestées, refus d’obtempérer. Bref, une défiance ouverte vis-à-vis de l’instance, qui a souvent été traînée en justice ces dernières années après avoir cru faire son travail.
Il apparaît clairement que la relation entre le Conseil et ses partenaires les médias est à travailler. Parce qu’elle est tout, sauf apaisée. Crise de confiance ? Peut-être, dans la mesure où l’organe de régulation éprouve vraiment beaucoup de mal à se faire accepter par tous ceux qui exercent les professions assujetties à sa régulation. Sur ce point, il est loisible de constater qu’une distance trop grande existe encore entre le CNC et les médias. Deux parties qui se regardent souvent en chiens de faïence, surtout lorsque le Conseil sort le bâton. C’est pour cela qu’on accueille déjà favorablement l’une des premières intentions affichées par le nouveau président : « éduquer ». Montrer la voie, encadrer est en effet une approche qui se défend, dans un environnement où un bon nombre de pratiquants des métiers de la communication n’ont de professionnel que le nom. La mise à niveau professionnelle s’impose donc forcément.
Mais la crise la plus profonde qui mine le Conseil national de la Communication dans sa formule actuelle, est bien une crise d’autorité. Dans ses tentatives de restaurer le bon ordre le Conseil n’a pas la tâche aisée. A le voir se démener ainsi pour remettre sur le droit chemin des opérateurs parfois plus forts que lui, on ne peut qu’interroger le pouvoir réel de cet organe. Les textes organique...
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