Lutte contre le blanchiment de bois : contrôle à renforcer dans les parcs
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 06 juil. 2021 13:43
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Le ministre en charge des forêts vient de signer une circulaire reprécisant les rôles des différents acteurs dans le cadre des opérations d’empotage.
Le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof) a signé le 29 juin dernier une circulaire relative à l’organisation et au suivi des opérations de chargement de bois à l'intérieur d'un conteneur dans les parcs de rupture de charges (lieux où s’opèrent des chargements ou des déchargements de bois soit pour un changement de moyen de transport, soit pour un stockage momentané) et dans des unités de transformations. Jules Doret Ndongo constate en effet que les opérations y sont de plus en plus désorganisées, d’où le rappel des missions des différents acteurs sur une situation qui au final, est « préjudiciable à l’environnement socioéconomique, rend difficile le contrôle efficace du trafic de bois qui s’y déroule. Mais aussi la coordination entre les services de différentes administrations concernées reste dysfonctionnelle et tend à diluer les responsabilités des uns et des autres», constate le Minfof.
En fait, pour cette opération, la présence d’un douanier est nécessaire et dès que ce dernier l’a certifié que c’est véritablement du bois qui est rangé dans le conteneur, on ne peut plus ouvrir jusqu’à exportation. « Très souvent, nous avons eu des situations où on nous signale que c’est du sucre avec des lettres de voiture de la Sosucam. Et vérification faite, c’est du bois. Donc au niveau des parcs de rupture et des unités de transformation du bois, il y a souvent eu des fraudes. On peut déclarer telle chose alors que ce n’est pas ça puisque dès qu’un scellé est déjà sur le conteneur, on ne peut plus l’ouvrir sauf autorisation d’un procureur de la république », explique une source au Minfof. L’objectif de cette circulaire est donc de rappeler aux différents maillons de la chaîne leurs responsabilités pour qu’il n’y ait plus pareilles situations à l’avenir. Parce qu’en effet, les parcs de rupture sont des lieux de blanchiment du bois. « La signature de cette circulaire rentre dans un processus d’assainissement. Partout où il y a des richesses à exploiter, il y a possibilités de fraude. Donc on corrige les manquements au fur et à mesure. Il est aussi question d’avoir une traçabilité. On doit vérifier ce qui entre dans les parcs de rupture sinon on peut se retrouver avec plus que ce qui a été déclar&...
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