Transport fluvial : les voies de l’assainissement…

Si le transport des personnes et des biens par voie fluviale est une habitude séculaire chez les peuples de la côte, l’on note que ce mode de déplacement a acquis de la valeur ajoutée depuis de dizaines d’années. Surtout sur plan économique. Le Littoral dispose ainsi de plusieurs points d’embarquement et de débarquement des personnes et des biens. Il s’agit entre autres des sous-quartiers maritimes de Manoka et d’Edéa-Mouanko. Il y a aussi les débarcadères de Youpwe (Douala II) qui dessert les localités de Cap-Cameroun et Manoka (Douala VI). Les débarcadères de Bonassama (Douala IV) et Akwa-nord (Douala I) en font également partie. L’activité de transport dans tous ces points est gérée par des associations.
A en croire le chef de la circonscription maritime fluviale et lacustre du Littoral, Alvine Laure Njoya Nsangou, le ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe, entend développer ce secteur. « Depuis 2020, le ministre des Transports a élaboré une politique de développement du sous-secteur du transport fluvial, afin d’en faire une force d’impulsion capable de booster une nouvelle dynamique économique », a-t-elle indiqué. On en attend des emplois via la professionnalisation des conducteurs de pirogues et embarcations de plaisance. Et un plus pour l’écotourisme. Pour y arriver, un assainissement du secteur s’impose. L’un des actes forts est la réinstauration de l’examen pour l’obtention du certificat de capacité à la conduite des pirogues à...