« L’inffluence prouve l’intérêt à développer l’économie de la Cemac »

Comment évaluez-vous l’évolution de Promote qui était au départ baptisé « Journées des entreprises Cemac » ?
Notre présence à ce salon traduit tout l’intérêt que la Cemac porte à cette grande manifestation. Promote, c’est la rencontre des hommes et des femmes. C’est la rencontre des opérateurs économiques et surtout la rencontre du savoir et du savoir-faire. Vous avez vu des jeunes femmes chanter lors de la cérémonie officielle d’ouverture. Elles ont été formées il y a deux ans. Aujourd’hui, on commence à voir les fruits des arbres que nous avons plantés. Je l’ai dit dans mon discours, sans les Petites et moyennes entreprises, on ne peut pas développer une économie. Parce que les PME créent plus d’emplois, elles rentrent dans les endroits où les grandes entreprises ne peuvent pas se rendre. Il y a 800 exposants qui prennent part à ce salon. Tout comme il y a des investisseurs qui ont mis les moyens. L’affluence qu’il y a à Promote prouve tout l’intérêt qu’il y a à développer l’économie africaine, et partant l’économie de l’Afrique centrale.

Quel est l’apport de la Commission de la Cemac à cette 8e édition de Promote ?
Nous sommes physiquement présents, à travers notre stand. Nous formons les PME ainsi que les Très petites entreprises dans les secteurs tels que le cosmétique, etc. Nous travaillons à améliorer la visibilité de la Cemac. J’ai évoqué les projets intégrateurs et nous faisons appel aux investisseurs parce que c’est le moment de montrer ce que nous sommes en train de faire. En outre, nous avons présenté la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui est une opportunité, à la fois pour l’Afrique et surtout pour les pays de la Cemac. La Zlecaf traduit le rêve africain. Nous sommes partis d’une idée simple : unis nous sommes forts, divisés nous sommes faibles. Il est bon que les gens sachent que ce rêve est en marche. 

Cela fait bientôt un an que la Zlecaf est entrée en vigueur, quel premier impact pour les pays de la Cemac ? 
Je pense qu’il est trop tôt pour dresser un bilan. Ce que je peux dire c’est que plusieurs pays africains ont déjà adopté le texte. Au niveau de la Cemac, nous sommes en train de faire les textes. Je crois que la machine est en marche. Plaise à Dieu que ce rêve devienne une réalité. Il est donc tôt de tirer des conclusions h...