« L’idée est de soutenir les initiatives locales »

Que retenir de votre séjour au Cameroun ?
C’est l’un de mes premiers voyages depuis mon élection à la tête de l’Institut français en juin dernier. Je voulais venir au Cameroun pour évaluer les activités des instituts français de Yaoundé et Douala et aussi prendre contact avec le monde local de la culture et de l’art. Je me rends compte que cet univers est extrêmement créatif et nous donne droit à une réelle effervescence. Je tenais par la suite à écouter les partenaires avec lesquels nous travaillons afin de réfléchir sur l’évolution de nos programmes. Et je crois que le rôle de l’Institut français, est celui d’accompagner cette effervescence.

Quelle politique mettez-vous en place pour renforcer les relations culturelles entre le Cameroun et l’Institut français à travers les IFC de Yaoundé et de Douala ?
En réalité, nous avons besoin de dialoguer, d’effectuer un débat d’idées. Raison pour laquelle on a mis sur pied ce programme baptisé « La nuit des idées », qui prend la forme d’une semaine des idées ici au Cameroun. C’est un axe fort de notre politique de coopération et de dialogue. C’est un espace qui permet de mieux faire connaître ce qu’est la France aujourd’hui. De mieux connaître le Cameroun et surtout faire en sorte que les gens se parlent entre eux. Le deuxième axe de notre politique est de soutenir les créateurs, les industries culturelles et créatives locales, de voir comment soutenir et accompagner les promoteurs culturels, les artistes et créateurs. La réunion que nous avons tenue le 22 février dernier nous a permis de nous rendre compte qu’il y a beaucoup d&rsqu...