Capital humain en zone Cemac : l’apport de la Banque mondiale

L’institution a présenté mardi à Douala sa stratégie d’appui à la nouvelle matrice du Programme des réformes économiques et financières de la Communauté.

Quatre axes d’intervention prioritaires étaient à retenir ce 12 avril 2022 à Douala, au sortir de la communication de la Banque mondiale sur sa stratégie d’appui au Programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, le Pref-Cemac, en ce qui concerne le développement du capital humain. Un appui à la mise en œuvre de la matrice révisée 2021-2025 visant à accompagner  les pays de la Communauté dans la reprise d’une croissance inclusive et résiliente aux chocs futurs dans la sous-région. La communication, un ensemble de pistes de réflexions communes, a été faite par Carine Clert, coordinatrice des Programmes pour le Développement humain en Afrique Centrale à la Banque Mondiale et Responsable pour l’Assistance Technique à la Cemac dans ce domaine.
Ainsi, selon Mme Clert, « La sous-région de la Cemac peut mettre à profit le capital humain immense qu’elle a de quatre manières ». il s’agit premièrement d’aider les familles à travers protections sociales, des filets bien ciblés, des politiques de promotion et d’incitation pour soulager leur fardeau financier, essayer de développer des bonnes attitudes au niveau de la nutrition, mais aussi leur faciliter un accès aux opportunités économiques. Deuxième axe : c’est l’accent à mettre sur les services publics de santé, d’éducation, d’accès à l’électricité, à l’eau, à l’assainissement, à l’offre de formation. Ce qui peut se traduire par exemple par le renforcement des systèmes de santé, un bon déploiement des enseignants dans les zones reculées, etc. Troisième aspect de mise à profit du capital humain : réfléchir à des pistes qui vont améliorer la croissance comme d’accompagner les personnes dès le...

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