Aquaculture en Afrique : comment soutenir la commercialisation

Depuis le lundi 25 avril dernier à Douala, il est organisé un atelier sous régional de renforcement des capacités des acteurs de l’aquaculture sur les questions de financement. Cet atelier organisé par la FAO, en collaboration avec la Commission régionale de pêche du golfe de Guinée (Corep), regroupe quatre pays : le Congo, la RDC, la RCA et le Cameroun. Ces pays sont représentés par les personnels des administrations, des opérateurs privés ainsi que des chargés d’affaires des institutions financières. Il est question d’amener ces participants à appréhender les paramètres économiques réels et exhaustifs à considérer dans l’analyse de la rentabilité des projets aquacoles. « La FAO a développé un modèle qui permet qu’on puisse bien affecter les financements dans cette activité. Les opérateurs économiques qui s’engagent dans l’aquaculture et les responsables d’institutions financières doivent être au courant de toutes ces innovations pour voir comment monter des projets bancables», a indiqué Emmanuel Sabuni Kasereka, secrétaire exécutif par intérim de la Corep.
C’est que, la production aquacole de l’Afrique centrale reste limitée à la subsistance. A en croire le représentant de la FAO au Cameroun, Dr Athman Mravili, la production mondiale de poisson d’élevage est passée de 17 millions de tonnes au début des années 90 à plus de 114 millions de tonnes de nos jours. La contribution du continent africain à ce secteur sur le plan mondial est passée d’un million de tonnes en 2009 à 2,2 millions de tonnes en 2018. Malgré ces efforts, la production aquacole africai...