Données personnelles : plaidoyer pour une meilleure protection

Le Cameroun et la Banque mondiale travaillent à la recherche des solutions pour une meilleure utilisation et protection des données. Jeudi dernier à Yaoundé, l’institution de Bretton Woods représentée par la directrice adjointe pour la région Afrique, Keiko Keboka, a présenté le rapport sur le développement dans le monde 2021 : « tirer parti des données pour favoriser le développement. Où en est la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre-le cas du Cameroun ». C’était en présence du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng et de nombreux autres membres du gouvernement. Cette initiative de la Banque mondiale qui a rassemblé les autorités publiques ainsi que des acteurs du secteur privé, avait pour objectif de trouver des solutions pouvant permettre au Cameroun de tirer profit de la révolution des données pour transformer la vie des pauvres.
La présentation du rapport a donné de comprendre qu’il n’existe pas encore au Cameroun une règlementation régissant la protection des données personnelles. Mieux, ces données qu’on retrouve dans l’espace virtuel ne sont pas protégées et exposent de fait les individus à toute forme de menace cybercriminelle. Le rapport révèle aussi, entre autres, que 90% de Camerounais sont couverts par Internet, mais ils n’y ont malheureusement pas accès. 
A ce titre, le rapport de la Banque mondiale suggère à l’Etat du Cameroun de renforcer la sécurité des données personnelles des usagers. Par ailleurs, compte tenu des ambitions économiques du Cameroun, la Banque mondiale recommande l...