Les autorités locales appellent les géniteurs à plus de responsabilité afin que le travail dans les mines n’hypothèque pas l’avenir des enfants.
Pour les autorités locales, les parents sont les principaux responsables de l’afflux des enfants dans les sites miniers, au regard de leurs déplacements incessants vers différents chantiers à la recherche de l’or, entre autres. « Conséquence, la déperdition scolaire va en s’accentuant, favorisant ainsi une baisse drastique du taux de fréquentation des établissements scolaires », affirme Serge Hervé Boyegueno, directeur général de la Société nationale des Mines (Sonamines). Oswald Meyo Me Kouda, directeur de l’Ecole publique de Dem I (Kambélé- Batouri), abonde dans le même sens. « Parmi les freins à l’éducation dans les zones minières, il y a le libertinage des apprenants, l’irresponsabilité parentale, la sexualité précoce, la vie facile, la déperdition scolaire et le défaut d’actes de naissance », énumère-t-il. Dans les villages proches des sites d’exploitation, le message diffusé est clair : les chantiers miniers aux adultes et l’école aux enfants. Pas facile cependant de faire assimiler ce slogan, dans un contexte de pauvreté, où les gisements miniers constituent une possibilité de gagner de l’argent assez rapidement, malgré les dangers. Tous les bras sont bons à prendre pour creuser, écraser, tamiser…la terre.
« Colomine est un site d’extraction artisanale de l’or où l’activité minière rythme la vie et influence le comportement des parents et des élèves. La moralité des él&egr...
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