Finance islamique : l’activité encadrée dans la sous-région
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 22 nov. 2022 12:20
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Le nouveau règlement adopté par le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) vient d’être adopté et entre en vigueur le 1er janvier prochain.
Le règlement relatif aux conditions d’exercice et de contrôle de l’activité de la finance islamique dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) a été récemment adopté par le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac). Il s’agit d’un texte applicable aux établissements de crédit et de microfinance qui exercent l’activité de la finance islamique dans les Etats membres de la Cemac, à leurs dirigeants, leurs commissaires aux comptes et aux membres de leur comité de conformité. Au sens de ce règlement, l’activité de la finance islamique renvoie à tous produits, services, transactions et opérations commerciales, financières et d’investissement commercialisés ou réalisés à titre habituel par un établissement assujetti, reposant sur les principes tels que l’interdiction de perception ou de versement d’intérêt, l’interdiction de l’incertitude et de la spéculation, l’interdiction d’investir dans des activités illicites, l’adossement à des actifs tangibles, le partage des profits et des pertes.
Pour les acteurs du monde de la finance, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour aborder différemment la problématique du développement économique et social de ces pays. « On a souvent eu une dynamique presque unipolaire des questions de financement de l’économie, avec 98% des bailleurs de fonds (FMI, Banque mondiale, AFD, GIZ, etc…) venant à chaque fois dans les mêmes zones, avec cette réglementation, la Cemac ouvre un boulevard d’opportunités pour des financements alternatifs (BID ICD, Fonds Kowetien, BADEA, SUKUK, Takaful, etc.) bien qu’existant déjà à une échelle marginale, se verront donc accroitre grâce à l’arrivée de ces dispositions », explique un expert. Il s’agit donc d’un outil pour accompagner le financement des économies des Etats membres selon un modèle différent de celui connu jusqu’à présent, dénué d’intérêt et de spéculation. S’agissant des conditions d’accès à l’exercice de l’activité de la finance islamique, elle peut être à ...
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