Nécrologie : Ekambi Brillant rejoint les étoiles
- Par Rita DIBA
- 14 déc. 2022 12:50
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Hommages et témoignages affluent au lendemain du décès de la superstar du makossa, le 12 décembre 2022 à l’hôpital Laquintinie de Douala.
Au domicile d’Ekambi Brillant ce 13 décembre 2022 à Akwa, Douala, on n’arrive pas à se remettre du brusque départ de « Mot’a Muenya ». Décédé la veille 12 décembre aux environs de 21h30 à l’hôpital Laquintinie, non loin de la maison, il laisse une famille éplorée et des amis choqués. C’est vrai, l’illustre chanteur, auteur-compositeur de grand talent, première superstar du makossa, avait 74 ans. C’est vrai, il avait été très malade. Suscitant même des rumeurs de sa mort, qu’il avait démentie en septembre dernier sur les réseaux sociaux notamment. Ekambi Louis Brillant était censé être en convalescence. Il ne laissait pas ses soucis de santé prendre le pas sur ses projets. Parmi eux, il y avait son album entièrement gospel à venir, avec quelques titres déjà enregistrés. Un opus qui allait rejoindre son riche répertoire de douze albums et quinze 45 Tours Il y avait aussi son très grand projet, la fondation Ekambi Brillant. Déjà légalisée. En décembre 2020, avant la création de l’organisme, il en donnait l’objectif principal : « Je veux laisser un héritage au Cameroun ».
Joseph Marie Debalois Fiatchoua, son attaché de presse depuis 1979, fait une révélation : « En février de cette année, nous avons tenu des réunions pour la fondation. Ekambi a même effectué des voyages à l’extérieur pour chercher des partenariats. Il devait repartir d’ailleurs, mais la maladie en a décidé autrement. » Et la première structure de sa fondation qui devait être développée, c’était son musée. « Il travaillait assidûment sur l’idée », ajoute M. Fiatchoua. En plus du musée, un conservatoire devait suivre. Autre projet, commun cette fois-là, c’était l’idée d’un album qu’il aurait aimé enregistrer avec Joseph-Antoine Bell. Il le lui rappelait à chaque fois et l’ancien Lion indomptable, également guitariste repoussait toujours l’échéance. « Nous pensions avoir le temps », raconte Joseph-Antoine Bell, qui s’est précipité au domicile de celui qu’il appelait son « frère ». Il le connaissait depuis ses années de lycée. Jojo est un des fils de Ma’a Claire, la maman d’Ekambi Brillant, avec qui il parle souvent football.
Ma’a Claire Ebenye Ekambi, presque centenaire. Le corps marqué par l’âge, le cœur meurtri par une incommensurable douleur, ses pleurs déchirants pèsent de tout leur poids dans le domicile déjà empli du chagrin de la famille et des amis. Après quelques paroles de consolation des visiteurs et des moments d’affliction partagés, elle regagne la solitude de sa chambre quelques moments plus tard. Laissant les proches faire un témoignage du Louis Brillant Ekambi Ekambi qu’ils ont connu, né un 18 juin 1948 à Dibombari, à moins de 20 kilomètres de Douala. A travers ces témoignages, « Mot’a Muenya » (l’homme important) revit. On refait son parcours. A travers les yeux d’Ekwe Silo, on découvre comment le tout jeune Ekambi Brillant a intégré son premier groupe, Les Crack’s en 1971. Année lors de laquelle il arrête définitivement les études en classe de seconde...
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