Absences d’études d’impact environnemental, instabilité des exploitants, cessions des permis d’exploitation… rendent difficile la maîtrise de la situation.
Selon la délégation régionale de l’environnement de l’Est, des difficultés sont rencontrées sur le terrain. Entre autres, la non réalisation des études environnementales par les promoteurs, le mouvement périodique des exploitants qui complique leur repérage sur le terrain, la modification permanente des raisons sociales des entreprises, la cession des permis ou autorisations à des tiers, l’identification complexe du vrai promoteur ou responsable du chantier, entre autres. Et les dégâts sur l’environnement sont nombreux. Elles vont de l’obstruction et la déviation des lits des cours d’eau, jusqu’à la perturbation des écosystèmes avec disparition et déplacement des espèces fauniques en passant par la réduction des superficies forestières et des espaces agricoles, etc. Entre 2019 et 2021(hors période Covid), 19 structures ont écopé d’amendes d’un montant d’environ 95 millions de F, dans le cadre de la police environnementale menée par cette structure. De son côté, la délégation régionale du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique a entamé en 2022 dans certains sites comme celui de Kambélé, dans la Kadey, une opération de sécurisation des sites miniers, avec l’implantation de plaques signalant les dangers encourus. Ce, après que les activités minières ont été momentanément suspendues par le préfet le 27 ...
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