Développement de la riziculture : la chaîne de valeur à construire

Le Projet de développement de la chaîne de valeur Riz au Cameroun (Pdcvr) a tenu son comité de pilotage jeudi 19 janvier à Yaoundé. Ces assises, premières du genre, se situaient dans le sillage du lancement effectif de cette initiative destinée à booster la filière riz au Cameroun. Présidé par Gabriel Mbairobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), l’évènement s’est tenu en présence du gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique, par ailleurs, vice-président du Pdcvr. Les administrations sectorielles comme le ministère en charge de l’Economie étaient également représentées, ainsi que les producteurs de riz et les partenaires financiers du projet dont la Banque islamique de développement.
Après une phase d’études de faisabilité, les descentes de terrain et la quête de financements réalisés il y a quatre ans, ce projet est donc entré dans sa phase d’opérationnalisation. Ainsi, celui-ci est réparti en sept composantes. A savoir, accroître la production et la productivité en riz, renforcer les liens avec les marchés et la réhabilitation des infrastructures sociales des régions cibles que sont l’Extrême-Nord (Maga), le Nord-Ouest (Ndop) et l’Ouest (Bangourain, Santchou). Coût total du projet, près  de 98 milliards de F, entre autres.
D’après Gabriel Mbaïrobe, le riz est devenu une cause nationale au Cameroun et une spéculation qui déséquilibre la balance commerciale alors qu'il est important pour la sécurité alimentaire. Il estime donc que, « le projet vient à point nommé parce qu'il va non seulement permettre d'augmenter la...