Horticulture : un trésor dans les fleurs
- Par Amadou TIKELE
- 21 mars 2023 11:09
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Bien que la filière manque de main d’œuvre, les acteurs qui s’y engagent tirent le meilleur profit possible de cette activité.
Comme tous les matins à 5h30, Martine Ketcha, horticultrice, la soixantaine bien sonnée, est dans un jardin, accompagnée de Mélissa, sa fille âgée de 30 ans. Elle forme cette dernière au métier d’horticultrice. Son jardin de 500 m2 situé au lieu-dit Mvan, longe le canal du Mfoundi. Elle y cultive diverses sortes de fleurs. Son activité, lancée il y a dix ans lui permet de gagner honnêtement sa vie. Les prix des plantes dépendent à la fois de leur durée de germination et de leur taille. Un sapin de 40 à 45 cm par exemple coûte 5000 F l’unité. Et elle en a 120 pieds de 10 à 15 cm, et parfois des bottes vendus à 1000 F l’unité. Habillées de tenues de champ (pantalon jean, pullover et gants), les deux femmes s’adonnent à leur activité en fredonnant quelques airs traditionnels. En dehors des sapins, on trouve sur le sol camerounais une grande variété de fleurs, réparties dans les régions de l’Ouest, du Centre, de l’Adamaoua, de l’Est, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Achillée, amaranthe, amaryllis, anémone, arum, asclépias, astilbe, cœur de Marie, clématite, craspédia, etc. Certaines espèces vendues sur le marché camerounais proviennent du Kenya. C’est le cas d’une famille de rosiers très prisés pour sa résistance au soleil.
Mélissa, bien que diplômée, n’aspire pas à être fonctionnaire ou salariée. « C’est un travail que j’aime. Et je crois en ce métier, premièrement parce qu’il allie à la fois l’art et l’utile, c’est beau pour le regard et ça permet de gagner de l’argent. Deuxièmement, ce métier est peu contraignant. Un horticulteur gère son temps selon sa convenance ; il est chef de cette entreprise qui est intimement liée à la nature », affirme-t-elle.
C’est vendredi, le jour d’entrée en weekend mais aussi jour de célébrations de certains évènements tels que les mariages et les deuils. Dans un cas comme dans l’autre, il est de tradition de faire recours aux fleuristes. A 7h 30 au marché de fleurs de Yaoundé, Jeannine Mba, vendeuse de fleurs, attend impatiemmen...
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