Dérives médiatiques : carton rouge !
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 04 mai 2023 12:56
- 0 Likes

A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse hier, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, a tiré la sonnette d’alarme sur les manquements à la déontologie, tout en saluant les avancées enregistrées.
Plus de 600 organes de presse écrite ou audiovisuelle existent au Cameroun. Cette réalité n’était pas la même il y a 30 ans. A la faveur de la Journée mondiale de la liberté de la presse observée hier, les professionnels des médias ont dressé l’état des lieux de la presse aujourd’hui. Thème retenu par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) : « Façonner un avenir des droits. La liberté d’expression, clé de voûte des droits humains. » Lors d’une cérémonie présidée hier au Palais des Congrès de Yaoundé par le ministre de la Communication (Mincom), René Emmanuel Sadi, les enjeux majeurs pour une presse effectivement libre ont été rappelés. Il y a d’abord le non-respect des règles éthiques et déontologiques par certains professionnels. Situation qui tend à décrédibiliser le caractère sacré du métier. « Les dérives constatées et induites par ce déficit de professionnalisme, exposent les journalistes et les médias aux sanctions prévues par les lois et règlements en vigueur, et pis encore, à des actes de représailles, certes regrettables et condamnables, et qui parfois, peuvent mettre en péril leur propre sécurité », a souligné le ministre. Il a aussi fustigé l’instrumentalisation des médias par certains acteurs. Des dérives exacerbées avec l’usage des réseaux sociaux et d’Internet.
Au regard de cette situation, « il y a donc urgence à assainir, par une prise de conscience et de responsabilité collective, un tel environnement, devenu une véritable foire d’empoigne, où les discours haineux, les fake news, le déni du vivre ensemble sont érigés en vertus, au détriment des valeurs morales et professionnelles, dignes des métiers de la communication », a ajouté le Mincom. Recommandation similaire de Paul Coustère, directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, aux professionnels des médias. « Le contexte vous appelle indéniablement à une réaffirmation déontologique, éthique, soulignant la responsabilité et l’importance des médias professionnels, accom...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Reactions
De la meme catégorie
Méthodes de prévention du paludisme: Les responsables du Mincom à la page
- 23 avril 2025 12:10
- 0 likes
Commentaires