Protection des éléphants : une urgence planétaire

Les éléphants abattus illégalement pour leur chair, leur peau, mais aussi et surtout leur ivoire sont nombreux en Afrique. On compte entre 20 000 et 30 000 sujets qui sont tués par les braconniers chaque année. La chasse de ce pachyderme dans l’écosystème perturbe la chaîne alimentaire et déséquilibre l’ensemble du fonctionnement de la nature. Au Cameroun, 233 espèces fauniques bénéficient de la protection de l’Etat parmi lesquelles l’éléphant. Cette décision est prise à la lumière des conventions internationales, notamment la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) connue comme Convention de Washington. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des espèces fauniques et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. Le ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), à travers la Direction de la faune et des aires protégées (DFAP) saisit régulièrement les instances judiciaires à l’effet de sanctionner les braconniers. Dans ce sens, les tribunaux sont de plus en plus sévères en matière de criminalité liée au espèces sauvages protégées. Pour renforcer la surveillance, le Minfof a déployés d’important moyens en terme de renforcement de personnels et matériels roulants pour s’assurer que la sécurité des animaux protégés ét...