« Les retombées doivent être à tous les niveaux »
- Par Junior MATOCK
- 13 mars 2024 10:13
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Pr. Roger Bernard Onomo Etaba, doyen de la Faculté des arts, lettres et des sciences humaines de l'Université d'Ebolowa, expert consultant international en Tourisme.
Quels pourraient être les retombées attendues de cette initiative de partenariat public-privé dans la gestion des sites touristiques ?
L'initiative dont il est question a un nom : c'est la libéralisation. Dans le cas d'espèce, l'administration publique, en charge du tourisme et des loisirs, dans sa démarche d'implémentation de la politique gouvernementale en la matière, opte pour la libéralisation de la gestion de certains sites touristiques rénovés. Il ne s'agit pas de la distribution des titres fonciers, mais de l'obligation de production des richesses issues de l'exploitation des sites ciblés. L'opérateur privé dont on parle ici, c'est un opérateur économique. Celui-ci doit s'investir et investir de manière à pouvoir rentrer dans ses coûts d'investissement ainsi que toutes ses charges, fixes et variables, de manière à pouvoir engranger des bénéfices dont une partie lui reviendrait et l'autre reversée dans les caisses de l'État. Il faut dire que la quête des devises nourrit le tourisme et le tue lorsqu'on biaise la gestion durable des sites. Dans un autre jargon, on parlerait de sous-traitance. Mais, pour le cas d'espèce, les choses semblent plus sérieuses. Je me résume, donc en disant que les retombées doivent être à trois niveaux : au niveau des opérateurs privés retenus ; de l'État et de la sauvegarde des sites touristiques confiés.
Mais de manière générale, comment peut-on faire pour rentabiliser davantage ces espaces ?
À la suite de cette démarche, vous verrez un rosaire d'opérateurs privés, tous se prévalant d'une capacité de pouvoir gérer les sites touristiques rénovés et à eux proposés. Je précise que la gestion d'un parc hôtelier n'est pas à confondre avec celle des sites touristiques. Un établissement hôtelier, que le Mintoul confierait à un opérateur privé, ne saurait être géré comme un site touristique. L'opérateur privé, en charge de la gestion d'un établissement d'hébergement, peut refaire les chambres à sa guise pour les nécessités de qualité de service. Mais, son homologue en ch...
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