Transfert de fonds à la Caisse des dépôts et consignations : entreprises et établissements publics sensibilisés

Hier à Yaoundé, le Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDEC), Richard Evina Obam, s’est entretenu avec plusieurs responsables d’entreprises et établissements publics concernés par le transfert de fonds et avoirs dévolus à la CDEC. Il s’agissait-là de la suite des concertations participatives entamées avec différents acteurs pour aplanir les incompréhensions qui pourraient entacher les relations entre les parties, à la lumière du décret portant création de la CDEC (avril 2008) et de celui fixant les modalités de transferts (décembre 2023). Ceci afin que tous les acteurs puissent parler le même langage et regarder dans la même direction. « Nous avons intensifié ces rencontres à l’approche de la date butoir du 31 mai 2024 afin que tout le monde puisse accomplir son obligation de transferts des ressources à la CDEC en droite ligne des instructions du Premier ministre, chef du gouvernement », a précisé Richard Evina Obam.
Pour ce qui est des fonds à transférer, il s’agit des cautionnements de toute nature, notamment sur le loyer, les consommations et abonnements d’eau et d’électricité, etc. Il y a également des dépôts à terme rémunérés qui, comme l’a souligné Richard Evina Obam, « doivent désormais être effectués à la Caisse des dépôts et consignations. » Toutefois, il a été rappelé que tous les établissements et entreprises publics ne sont pas soumis à cette contrainte liée aux dépôts à terme. C’est le cas des entités régies par des conventions internationales auxquelles le Cameroun a adhéré, comme la Caisse nationale de Prévoyance sociale, le Crédit foncier ; ou des entreprises à statut spécial comme la Société nationale des Hydrocarbures. « Avec ces structures, c’est une approche conventionnelle qui sera effectuée. Nous tr...