Commerce intra-africain : Attijariwafa veut booster les échanges
- Par Jocelyne NDOUYOU
- 03 juil. 2024 12:40
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Le groupe bancaire a signé le 27 juin à Casablanca une convention de partenariat avec le secrétariat général de la Zone de libre-échange continentale africaine.
Dans le cadre de la 7e édition du Forum international Afrique développement qui s'est achèvée vendredi 28 juin 2024 à Casablanca au Maroc, il a été grandement question du développement du commerce sur le continent. La zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est l'une des attractions du Forum. Et pour marquer une fois de plus sa volonté d'accompagner le développement de l'Afrique, le groupe Attijariwafa Bank, promoteur de cette plate-forme d'échanges, a décidé de donner un coup de pouce à l'institut chargé de faciliter les transactions commerciales sur le jeune continent. Une convention pour l'établissement d'un cadre de collaboration a donc été signée ce jeudi en fin de journée entre Mohamed El-ketani, président directeur général de groupe bancaire et Wamkele Mene, secrétaire général de la Zlecaf. Objectif, appuyer la mise en œuvre du marché commun et faciliter le commerce et les investissements en Afrique.
Pour Wamkele Mene, c'est très important que la Zlecaf soit soutenue par le secteur privé parce que c'est lui qui achète et vend le plus. " Nous sommes très enthousiastes par ce pas important qui a été franchi dans l'implémentation de la Zone de libre-échange ", a déclaré Wamkele Mene. De l'avis de Mohamed El-Ketani, la simple présence d'une délégation de la Zlecaf au forum est un symbole fort pour donner de la réplique à ces entrepreneurs pour qui la Zlecaf reste encore quelque chose d'imaginaire, de très abstrait. Parmi eux, célestin Tawamba, président du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam). En effet, lors du panel intitulé " construire les opportunités : pleins feux sur la Zlecaf ", il n'a pas manqué de dire son ressenti, son scepticisme face aux obstacles d'une véritable zone de libre-échange. Pour Célestin Tawamba, il ne peut pas y avoir de marché commun sans voies de communication (lignes aériennes directes entre les pays, chemin de faire, routes), sans monnaie commune, sans financement des projets par l...
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