Protection de la biodiversité : comment générer plus de financements
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 24 oct. 2024 12:12
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La question a été abordée lors d’un échange entre des journalistes et les responsables de WWF samedi dernier suite à la publication du rapport planète vivante du Fonds mondial pour la nature.
Le rapport planète vivante du Fonds mondial pour la nature (WWF) qui vient d’être publié ne dresse pas un état de santé positif de la biodiversité (nature). La principale information de la 15e édition de ce document révèle qu’entre 1970 et 2020, la taille moyenne des populations d’animaux vertébrés sauvages a chuté de 73 %. Le sujet était au cœur d’une rencontre organisée samedi 19 octobre dernier à Yaoundé par l’association des journalistes scientifiques du Cameroun (Scilife) et le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement en collaboration avec WWF. En plus donc de la perte de la biodiversité de l’ordre de 73% pour ce qui concerne les populations de faune sauvage, l’autre message de ce rapport est qu’on se rapproche dangereusement des points de basculement écologique qui sont un peu comme les points de non-retour. Autrement dit, ces forêts qui aujourd’hui sont des puits de carbone et qui servent à absorber les émissions de gaz à effet de serre sont fortement menacées. « Le rapport s’appesantit sur deux crises majeures de l’environnement: la perte de biodiversité et les changements climatiques. S’il est vrai que le Cameroun fait partie du Bassin du Congo, nous avons l’avantage d’avoir ces forêts qui jouent un rôle pour la régulation du climat. Néanmoins, il est important de savoir que les effets dévastateurs des changements climatiques que sont les sécheresses, les tempêtes et autres vont être beaucoup plus ressentis dans les pays qui n’ont pas les ressources financières nécessaires pour pouvoir faire face, notamment une diminution des récoltes et l’insécurité alimentaire. C’est pour ça que nous devons nous alarmer », a expliqué Alain Bernard Ononino, directeur national de WWF Cameroun. A côté de cela, des maladies émergentes qui seront liées à l’invasion de certaines espèces feront surface, ajoute-t-on.
Il faut tout de même rester optimiste. Le rapport donne en effet une lueur d’espoir en disant que les cinq prochaines années seront déterminantes pour la planète et...
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