Législatives au Sénégal : la campagne lancée

165 sièges sont à pouvoir pour les cinq prochaines années. Plusieurs personnalités de haut vol sont dans la course.

Depuis hier dimanche 27 octobre et ce, jusqu’au 15 novembre prochain, les candidats à l’Assemblée nationale du Sénégal vont sillonner le pays et occuper les médias pour conquérir l’électorat. 165 sièges sont à conquérir, avec 150 députés représentant le territoire national et 15 pour la diaspora. La campagne démarre avec 41 listes de candidats, incluant plusieurs partis et coalitions. Le Parti africain du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko, est l’un des principaux. En face, la coalition Takku Wallu Sénégal (Ensemble pour sauver le Sénégal) conduite par l’ex-chef d’Etat, Macky Sall, regroupe son propre parti, l’Alliance pour la République (Apr) et le Parti démocratique sénégalais (PDS) fondé par Abdoulaye Wade. L’ancien Premier ministre Amadou Ba, deuxième lors de la dernière présidentielle, dirige la coalition Jamm Akk Njerign (La paix et le pouvoir), soutenue par le Parti socialiste. L’autre regroupement important est Samm Sa Kaddu (Tenir sa promesse), mené par Barthélémy Dias, maire de Dakar.
Vendredi dernier, deux jours avant le lancement de la campagne, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, dans une adresse à la nation, a appelé les acteurs politiques à la retenue, mettant en garde contre les « relents communautaires » et toutes sortes de « menaces » qui pourraient ébranler l’unité nationale. « Les élections sont un moment crucial de choix démocratique…et non un prétexte à la discorde », a-t-il souligné, assurant que le scrutin sera « libre, démocratique et transparent ». Dans la même allocution, Diomaye Faye a rappelé qu’il avait quitté ses fonctions de secrétaire général du parti Pastef pour « se placer au-dessus des querelles partisanes ». Il a r&...

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