Projets : pourquoi ils épargnent
- Par Amadou TIKELE
- 07 nov. 2024 12:19
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Commerçants, investisseurs et autres familles, mettent de l’argent de côté pour financer leurs activités commerciales, construire des maisons, etc.
Il est 12h, ce 5 novembre 2024 au marché central de Yaoundé Yvonne Sany, agent d’un établissement de microfinance, une bandoulière accrochée à son cou, sillonne les allées du centre commercial à la rencontre de ses clients qui ne sont autres que des commerçants. Arrivée dans une des boutiques, Nathalie Nsangou, responsable de cette supérette, lui tend un billet de 5000 F. La jeune femme encaisse l’argent et mentionne dans un carnet qui porte le nom de cette cliente et elle signe sur une colonne pour attester qu’elle a bel et bien reçu cette somme. L’opération se passe en à peine 10 minutes, et l’agent passe à la prochaine boutique. Un coup d’œil dans ce carnet permet de remarquer qu’il contient une trentaine de lignes et chacune correspond à un jour d’épargne. « L’objectif de cette épargne journalière est de me permettre de constituer un capital, pour agrandir mon activité, car il n’est pas facile de garder de l’argent liquide par devers soi. Ce qui est intéressant ici c’est que je cotise quand je peux, sans aucune pression ni contrainte. Et lorsque j’ai besoin d’argent, il me suffit de me rapprocher de l’agence et je peux entrer en possession de mon dû en temps voulu », se réjouit Nathalie Nsangou. Passée dans la boutique d’à côté, Yvonne Sany reprend la même opération avec le boutiquier qui lui remet un billet de 10 000 F. « Je collecte chaque jour auprès d’une cinquantaine de commerçants. Tous sont reconnaissants pour ce service que nous leur rendons et qui leur permet de développer aisément leurs activités commerciales », explique-t-elle.
A quelques kilomètres de là, au quartier Efoulan, Romain Kazi, père de cinq enfants est en plein chantier. Un camion rempli de matériaux de construction décharge son contenu d’une valeur d’un million de F. En effet, depuis six mois, ce chef de famille épargne dans une des quincailleries de la ville un tiers de son salaire. Apr&...
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