Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante : la diversité culturelle en partage
- Par Yannick ZANGA
- 23 janv. 2025 12:35
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Camille Moute à Bidias : « Il y a un gros défi qui est celui de la promotion d’abord de la culture camerounaise, qui viendra enrichir la culture africaine ».
Instituée lors de la 40e session de la conférence générale de l’Unesco en 2019, la Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante (JMCA) se célèbre tous les 24 janvier. Une occasion spéciale de saluer l’apport des communautés d’Afrique et de sa diaspora à la culture de l’universalité. Outre la mise en vitrine des cultures vivantes venues d’Afrique, la JMCA est une fenêtre ouverte avec une vue sur les horizons de paix, de dialogue et de développement durable. Le Cameroun se prépare ce vendredi à donner une seconde fois une ampleur nationale à ce moment de découverte, de partage et d’échange. L’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé sera l’épicentre des vibrations émises par le riche patrimoine culturel de ses 10 régions et de ses quatre grandes aires culturelles. Camille Moute à Bidias, directeur pays JMCA Cameroun, dévoile les grandes lignes des articulations de cette journée d’exaltation de la culture camerounaise.
A quoi le public convié devra-t-il s’attendre ce vendredi à l’occasion de la célébration nationale pour la deuxième consécutive de la Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante (JMCA) ?
Il faut préciser qu’en termes de structuration, le ministère des Arts et de la Culture a abattu un travail colossal en identifiant 26 pôles artistiques et culturels. Tous ces pôles seront présents pour faire étalage de leur savoir-faire. Donc, cela dénote de la diversité des activités que nous allons mener. En ce qui concerne le côté innovant, nous allons mettre en lumière les aspects authentiques de nos arts et traditions. Au niveau des danses par exemple, nous avons opté pour des danses ancestrales et patrimoniales. Elles ne doivent pas disparaître. Au niveau de l’art musical, nous avons recherché des instruments joués par nos aïeux et qui parfois, tendent à être méconnus et disparaître. Ces instruments de musique seront en vitrine au cours de cette journée. Nous avons choisi ces aspects identitaires tout en reprenant toutes les articulations et les activités de la première édition à l’instar des expositions des disciplines artistiques, de la grande cérémonie protocolaire, du rite de purification et du concert géant de musique.
Culture rime dans un processus normal avec transmission. Quelle est la place de cette dernière à la JMCA 2025 ?
« Préserver et promouvoir les patrimoines ancestraux, un élan de générosité intergénérationnelle ». C’est le thème retenu pour cette édition. Vous constatez avec moi qu’il aborde le volet de la transmission. D’ailleurs, il fera l’objet d’une conférence ce vendredi après-midi sur le site de l’évènement. C’est un enjeu important pour nos traditions. Ne pas le faire, c’est vouer nos peuples à la disparition.
On parle de culture africaine, une seule journée suffit-elle à la valoriser à travers le globe ?
A mon niveau, il y a un gros défi qui est cel...
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