Média: La radio se donne à voir

L a communauté internationale déroule le tapis rouge à la radio, dont la Journée mondiale est observée ce jour. Au Cameroun, le coup d’envoi des festivités a été donné hier à l’esplanade de la maison de la radio de la Cameroon Radio and Television (CRTV). La solennité organisée pour la circonstance a permis de mettre en lumière la longévité d’un média entouré de scepticisme avec l’arrivée de la télévision ou encore des plateformes digitales d’information. « La radio n’est pas morte. (…). La radio ne mourra pas. La preuve, elle reste au cœur de la vie des citoyens, elle rythme et accompagne leur vie », appuie Charles Ndongo, Directeur général de la CRTV, avec à la clé quelques chiffres en renfort. Près de 50% de personnes écoutent la radio pendant plus de quatre heures par jour dans les grandes villes du Cameroun que sont Yaoundé, Douala, Garoua, Bamenda, Bafoussam, Maroua. « Ce chiffre est encore plus important dans les zones rurales où la radio reste plus accessible que la télévision et les réseaux sociaux numériques », ajoute-t-il. « La radio et changement climatique» est le thème retenu pour cette 14e édition. Ayant fait le déplacement, René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication (Mincom), a relevé le devoir pour le journaliste de contribuer à la préservation de l’environnement et du climat dans notre pays. Il s’agit d’une responsabilité collective impliquant l’ensemble du corps social. Le Mincom, par ailleurs président du conseil d’administration de la CRTV, a satisfait en direct au traditionnel entretien du « 17-18 ». Durant la tranche d’information délocalisée de son studio d’enregistrement pour un plateau en plein air, René Emmanuel Sadi a décliné les prochaines priorités du gouvernement touchant de façon spécifique le média à l’honneur. « Dans la Stratégie nationale de développement 2020-2030, nous envisageons de mettre un accent particulier sur les ...