Mécanisation agricole : six tracteurs pour quatre agropoles

Les engins ont été offerts hier à Yaoundé par l’Etat à des pôles de producteurs de maïs, de manioc, de viande bovine et de lait.


On a cru le Programme agropoles tombé dans les oubliettes. Mais hier, mardi 15 avril 2025, il a à nouveau fait parler de lui, de la plus belle des manières. Sous l’effet de son action de terrain, six tracteurs flambant neufs de 100 chevaux chacun muni de ses accessoires, d’une valeur totale de 180 millions de F, ont été officiellement remis à quatre agropoles hier à l’esplanade de l’immeuble rose. C’était au cours d’une cérémonie présidée par Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), en présence de ses collègues en charge de l’Agriculture et de l’Elevage. Une cérémonie plein de symboles, car elle redit, s’il en était encre besoin, la volonté des pouvoirs publics d’implémenter l’agriculture de seconde génération, afin de garantir la sécurité alimentaire et de réduire l’importation massive des produits agropastoraux et leurs dérivés. 
C’est dans ce sens que les bénéficiaires de cet appui de l’Etat se recrutent dans les filières dites prioritaires et sont déjà actifs dans la production et la transformation de ces denrées. Il s’agit notamment du maïs, du manioc, de la viande bovine et du lait. Ces agropoles sont implantées dans les régions du Centre (Ntui pour le maïs), de l’Est (Batouri pour le manioc et ses produits dérivés), de l’Adamaoua (Ngaoundéré pour la viande bovine et le lait et du Nord (Ourou Dolé pour le maïs). Selon Alamine Ousmane Mey, il est attendu de ces producteurs un accroissement de leur rendement, surtout que, outre ces appuis en équipements, un autre type d’accompagnement a été assuré en amont par l’Etat. Il s’agit entre autres de l’aménagement des terres en cours, et des autres espaces pour accueillir le bétail, depuis l’exercice budgétaire 2024 et devrait se poursuivre jusqu’en 2026. Des tractoristes ont également été formés, afin de garantir la durabilité des engins ainsi mis à disposition. Au bout de cette chaîne d’efforts donc, « une contribution déterminante à l’atteinte des objectifs du plan intégré d’impo...

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