Lutte contre les changements climatiques : on renforce le dispositif

La première session du Comité national de facilitation de la mise en œuvre de l’agenda climatique au Cameroun s’est tenue vendredi dernier à Yaoundé. Tribune saisie par le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), Hélé Pierre, président dudit Comité, pour rappeler l’urgence d’élaborer un agenda climatique. Ainsi, définir un agenda climatique reviendrait à mettre en œuvre le Plan national climat, ainsi qu’un Plan d’investissement climatique. Dans les faits, le plan national climat définira les priorités en matière d’adaptation et d’atténuation tout en intégrant les politiques sectorielles, les besoins en financement et les mesures institutionnelles pour un développement bas-carbone. Cet outil devra donner les clés pour réduire les émissions et s’adapter aux changements climatiques, atteindre la neutralité carbone au plus tard en 2050, prévenir les évènements extrêmes (sécheresses, inondations, etc.) et préserver les milieux naturels, les ressources naturelles, ainsi que la biodiversité. 
« Nous devons considérer le Plan national climat non pas comme un document sectoriel isolé, mais comme un cadre inclusif et transversal qui doit désormais éclairer, orienter et accompagner l’ensemble de l’action gouvernementale en matière de développement durable et de lutte contre le changement climatique », a soutenu le Minepded. Car, faut-il le rappeler, les changements climatiques causés par les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère sont reconnus depuis des décennies comme une menace à la survie de l’humanité. Face à cet état de choses, la communauté internationale a résolu de limiter la température mondiale à 1,5% à l’horizon 2100, en plus des résolutions prises dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat. Au plan national, le Cameroun s’est tourné vers le Fonds monétaire internatio...