On pense à des moyens innovants

La 18e Journée mondiale commémorée le 25 avril dernier à Yaoundé a donné l’occasion d’imaginer de nouvelles approches.

L e thème de la 18e Journée de lutte contre le paludisme de cette année est assez parlant : « Réinvestir, réimaginer et raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme ». Vendredi dernier à Yaoundé, des orientations claires ont été données par le représentant résident de l’OMS, le Dr Magaran Bagayoko et le conseiller technique n°1 du ministre de la Santé publique, Elisée Eyenga. Alors qu’il y a désormais une baisse drastique de l’aide au développement, surtout en matière de santé, il devient nécessaire de tabler sur les ressources domestiques et les financements au niveau local. Il faut donc réinvestir. Selon le Dr Magaran Bagayoko, il faudrait un engagement accru des partenaires qu’ils soient techniques, sociaux, bailleurs de fonds, philanthropes et des décideurs politiques. Cet engagement va permettre d’investir encore plus dans la lutte contre le paludisme. « Le paludisme est l’une des plus vieilles maladies qui existent. Et il y a eu beaucoup d’engagements qui ont été pris depuis la déclaration d’Abuja jusqu’à nos jours. Et nous considérons toujours que le paludisme est une maladie qui endeuille les familles. A cet égard, il est temps de changer de fusil d’épaule », at-il indiqué. La lutte contre le paludisme ne s’arrête pas à ce niveau. Il faut également réimaginer les méthodes. Car même si les progrès sont considérables, les parasites et les vecteurs développent aussi des résistances. « Les médicaments et les insecticides qui ont toujours marché commencent à ne plus être efficaces contre ceuxci. Il nous faut donc de la nouvelle technologie, de la recherche. Et il faut aussi le transfe...

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