Musée national : la douleur du passé

L’exposition permanente « Mémoire de l’esclavage » retrace les traits principaux de la traite négrière.

Des toiles et des sculptures pour ne pas oublier la traite négrière transatlantique, période de souffrance et de dépeuplement de l’Afrique. Des œuvres que l’on retrouve dans l’exposition « Mémoire de l’esclavage » au Musée national. Le visiteur est d’entrée saisi par une imposante sculpture en bois au centre de la salle. Celle d’un esclave, pieds et mains enchaînés, le visage orienté à l’Ouest. Il s’agit de James Somerset, le premier esclave affranchi en 1772 en Angleterre. La statue trône derrière des chaînes et au centre d’une installation triangulaire à base de sable et de gravier. Sur chaque côté de la figure géométrique sont placés des symboles du commerce de la honte. Du coton, des tiges et des feuilles de canne à sucre, du tissu à base de coton et du rhum. Des matières premières et des produits semi-finis, fruits du labeur de la main d’œuvre enrôlée de force en Afrique. Le décor fait également appel à des cauris servant de monnaie d’échanges dans les transactions commerciales.
Sous des écrins vitrés, on peut admirer des sculptures boisées d’hommes accablés de chaînes. Mais également, d’esclaves libérés entre des liens de fer et une corde. L’exposition a une partie anatomique avec la représentation à base de carton, de pieds menottés. Il en est de même de trois têtes d’esclaves juchées sur des bambous. Sur les murs, la fresque peinte par David Nkot aimante l’attention avec des silhouettes diverses d’hommes et de femmes sans visages. Plus particulièrement, des esclaves décédés d...

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