Sécurité routière : front commun entre Gendarmerie et syndicats

La rencontre tenue vendredi dernier à Yaoundé visait à trouver des solutions durables à l’insécurité sur les axes routiers.

Responsables de la Gendarmerie nationale et syndicats du secteur des transports routiers autour d’une même table vendredi dernier à Yaoundé. C’était dans le cadre de la plateforme de concertation relative à la quête permanente des solutions durables aux préoccupations communes sur les axes routiers. Les travaux étaient présidés par le colonel Raymond Boum Bissoue, directeur central adjoint de la coordination au nom de Galax Etoga, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense (Sed) chargé de la Gendarmerie nationale. 
Deux points essentiels ont été soulevés au cours des travaux qui se sont déroulés à huis clos. A savoir, la récurrence des assassinats des chauffeurs et la multiplication des postes de contrôle sur les voies. « Nous déplorons les assassinats des chauffeurs de taxis dans la ville de Yaoundé et des conducteurs de motos-taxis à Edéa. En tant que transporteurs routiers, nous devons participer à la lutte contre l’insécurité routière. Après avoir commis les crimes, les assassins exploitent nos engins. C’est pourquoi, nos conducteurs doivent veiller et aider l’armée à mieux nous sécuriser », a indiqué Pierre Nyemeck Ntamack, président de la Confédération des syndicats des transports. Ce dernier a par ailleurs souhaité le recadrage des postes de contrôle sur les axes routiers,...

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