Droit de la mer : les pays en développement s’arriment

La thèse PhD de Louis Blaise Ngono, intitulée : « La contribution des États de la Côte atlantique africaine à l’évolution du droit de la mer », a obtenu la mention « Très Honorable » lors de sa soutenance le 3 mai dernier à l’université de Douala. Le délégué d'arrondissement du ministère de l'Élevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) de Bipindi, département de l’Océan, région du Sud, a défendu son travail pour l’obtention d'un Doctorat/PhD en droit public, avec spécialisation en droit international public, option droit de la mer.
La mer et son droit, c’est un domaine pour lequel Louis Blaise Ngono s’est passionné alors qu’il travaillait au Centre de contrôle des pêches de Youpwé, dans la cité économique. Il s'inscrit donc à l'université de Douala, où il suit des cours de droit, se spécialisant en droit public. Il décroche par la suite un Master II en droit international public, soutenant un mémoire sur un sujet de droit de l'environnement marin : « Les Accords de pêche conclus par les Etats de la CEMAC riverains de l’océan Atlantique : vers une dynamique de développement durable ». Le sujet de sa thèse PhD, « La contribution des États de la Côte atlantique africaine à l’évolution du droit de la mer », est jugé singulier pour plusieurs raisons. Notamment par son objet d'étude, la mer, définie en droit international public comme un ensemble d'espaces d'eau salée en communication libre et naturelle. La mer est décrite comme un espace hautement géostratégique, riche en ressources (alimentaires, sanitaires, énergétiques, minérales), voie de communication cruciale pour près de 90% des échanges commerciaux mondiaux, mais aussi un lieu perçu comme théâtre de prédation, de piraterie, de terrorisme et de pollution.  
L'étude, en 13 chapitres et 563 pages, détaille le droit de la mer. Il couvre la d...