Démocratisation des savoirs : chercheurs et populations en symbiose
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 02 juin 2025 12:06
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A l’occasion de la 5e édition de la Fête de la science organisée par l’Institut de recherche pour le développement, des scientifiques se sont retrouvés du 30 mai au 1er juin à Ma’an, dans le Sud.
Plus de 30 ans qu’elles sont observées de près, leur environnement scanné et les espèces animales, scrutées. Les populations de Ma’an comprennent aujourd’hui pourquoi et comment. Elles comprennent surtout ce que toutes ces personnes viennent recueillir au sein de leurs communautés depuis tant d’années. Cet arrondissement du département de la Vallée du Ntem dans la région du Sud vient d’accueillir la cinquième édition de la Fête de la science. A l’initiative de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), avec la collaboration du Centre de recherches sur les maladies émergentes et ré-émergentes (Cremer), des chercheurs sont venus par centaine disséminer les informations recueillies sur le terrain grâce à leurs recherches. Trois jours pour partager, en des termes simples et non savants, le message transmis par les plantes, les plus petites entités des êtres vivants et humains, ainsi que les comportements observés depuis plusieurs décennies.
Il n’y a aucun hasard dans le choix de Ma’an pour ce séjour organisé du 30 mai au 1er juin. Cette localité se trouve dans le Bassin du Congo, l’un des trois bassins dans le monde qui concentre encore une diversité d’espèces. « Au cours des 30 dernières années, les épidémies issues de la faune sauvage ont majoritairement émergé dans les zones tropicales et pour une grande part, dans le bloc forestier d’Afrique centrale. Ainsi, la région forestière d’Afrique centrale comme la réserve de Campo-Ma’an représente un coin névralgique des émergences de maladies et des épidémies issues de la faune sauvage », va relever le Pr. Télesphore Sime Ngando, représentant de l’IRD au Cameroun. La santé humaine, animale, végétale et environnementale était donc au cœur de cette rencontre. D’autant qu’en « Afrique, 50% des décès sont liés aux maladies infectieuses. Et parmi ces maladies infectieuses, 75% sont d’origine animale. C’est le cas du Vih, du Covid, du Mpox, entre autres », va ajouter le représentant de l’IRD au Cameroun. Thème retenu pour la fête : « One Health : gérer durablement les éco...
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