« Il est temps de réviser les législations en Afrique »

Tommaso Di Giovanni, viceprésident, Communications et Engagement, PMI

Quel rôle joue l’innovation dans la stratégie de lutte contre le tabagisme en Afrique ?

L’innovation joue un rôle central. Si l’on veut convaincre les fumeurs d’arrêter, il faut leur proposer des alternatives viables. Ces alternatives ne doivent pas brûler le tabac, car c’est la combustion qui libère les niveaux les plus élevés de substances chimiques nocives — responsables principales des maladies liées au tabagisme. Grâce à la science et à la technologie, nous pouvons offrir des solutions meilleures, comme le tabac chauffé. Il s’agit de dispositifs électroniques qui chauffent le tabac sans le brûler, réduisant ainsi les risques.

En Afrique, de nombreux régulateurs se montrent prudents vis-à-vis des produits à base de nicotine. Comment dialoguez-vous avec ces décideurs pour améliorer la santé publique ?

Cette prudence est compréhensible. Mais cela fait plus d’une décennie que nous développons des produits sans fumée, et il existe aujourd’hui des dizaines d’études scientifiques à leur sujet. Ces produits génèrent des niveaux beaucoup plus faibles de substances chimiques et représentent des alternatives moins nocives. La vraie question est : sommes-nous prêts à exploiter les avancées scientifiques pour améliorer la santé publique ? C’est souvent là que les blocages apparaissent. Par ailleurs, les préoccupations concernant les jeunes et les non-fumeurs sont légitimes, mais des données factuelles permettent d’y répondre clairement.

À ce jour, l’information sanitaire sur ces alternatives reste limitée en Afrique. Comment PMI entend-elle sensibiliser les consommateurs africains tout en répondant aux inquiétudes ?

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