Promotion de la jeune fille : des mentors comme locomotives

Si elles avaient pour rêves de devenir ministres, journalistes, médecins, femmes de sciences, juristes, femmes d’affaires, fonctionnaires internationales, etc, elles ont été servies. 40 jeunes filles sélectionnées à Yaoundé par l’Unicef dans le cadre du programme « Ma Cota », peuvent y croire. Agées entre 14 et 24 ans, elles ont pu faire la rencontre de celles qu’elles admirent, qui les inspirent.  Hier à Yaoundé le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, le Pr. Marie Thérèse Abena Ondoa, en tant que marraine, a lancé les activités de ce programme qui vise à créer un réseau de soutien dynamique entre femmes expérimentées et jeunes filles en situation vulnérable. A ses côtés, le ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguéné, le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, marraines et mentors du programme. Ces dernières, à tour de rôle, ont encouragé l’initiative tout en s’y engageant. Le ministre Pauline Irène Nguéné a par exemple rassuré de sa disponibilité à travailler avec ces filles et de contribuer à leur épanouissement. Pour sa part, le ministre Libom Li Likeng en adhérant à ce programme s’est engagée à promouvoir l’égalité d’accès des filles aux métiers du numérique. 
Mais cet engagement ne s’arrête pas là. Pour cette première cohorte dont l’encadrement va durer six mois, « on ne va pas juste les enregistrer sans savoir ce qu’elles deviennent. Il faut qu’on les évalue pour savoir si on a eu raison, si elles ont tiré profit et tout le monde doit y croire, en parler et pourquoi pas le moment venu, devenir aussi des mentors », a relevé le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. Le rôle des mentors ici étant d’encourager les filles à se voir comme des agents du changement. Simplement parce que le mentorat améliore le développement des compétences de la vie courante e...