Distribution en ligne : ce n’est pas gagné d’avance

La vente en ligne de journaux est confrontée à des défis liés à l'infrastructure, à la confiance des consommateurs, et à la capacité des organes de presse à s'adapter au numérique.

A l’ère de la digitalisation et surtout, face à la difficulté d’écouler les journaux depuis la fermeture de Messapresse en 2018, la distribution numérique s’est présentée comme une bouée de sauvetage. Les journaux ont pu atteindre les lecteurs au-delà des frontières locales. Le coût, bien qu'ayant baissé, permet à certains directeurs de publication de trouver, en partie, leur compte. « Ils perçoivent un peu d'argent à partir des contrats signés avec des sociétés de distribution en ligne », confie Jules Brice Ngaba le directeur de publication du journal Le Quotidien. Seulement, les journaux papier sont confrontés à de nombreux défis face à la distribution numérique. 
D’abord, le faible taux de pénétration d’Internet. L'accès à Internet constitue un véritable frein à cette activité, car toutes les localités ne sont pas couvertes. Bien plus, tous les citoyens ne sont pas détenteurs d'un smartphone ou d’un ordinateur, leur permettant d'avoir accès à la presse en ligne. Des difficultés de paiement en ligne et un manque de confiance des consommateurs dans les transactions en ligne posent également problème. Les lecteurs hésitent très souvent à effectuer des achats en ligne en raison de doutes sur la sécurité des transactions, de la protection de leurs données, des risques de fraude et de cybercriminalité. A noter aussi, l'absence en amont de formation adéquate des professionnels et de consommateurs dans le domaine numérique peuvent limiter la capacité des organes de presse à développer et à gérer leurs activités en ligne.
A côté de ces premiers défis, l’on parle également de la fuite des journaux à travers les réseaux sociaux. Facebook, Twitter, et WhatsApp, bien que vecteurs d...

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