Rencontre : dans la peau de Miss Cameroun

Un rêve devenu réalité samedi dernier. Josiane Harangada Golonga est devenue Miss Cameroun 2025. Une consécration pour la candidate de 23 ans représentant la région de l’Extrême Nord au prestigieux concours de beauté. Depuis 2016 à Yagoua, la titulaire d’une licence en archivistique et gestion des documents à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication a connu des hauts et des bas devant les jurys. Rencontrée par CT, elle revient sur le film de son couronnement et les perspectives que lui ouvre son nouveau statut d’ambassadrice du charme et de la beauté camerounaise.  

On vous a vu très émue samedi dernier avant le verdict de la finale nationale Miss Cameroun 2025. A quoi pensiez-vous ? 
C’était en fait des larmes de joie. J’étais heureuse parce que je me suis rendue compte que j’était sur le point d’atteindre mon rêve de devenir Miss Cameroun. J’ai visualisé les épreuves par lesquelles je suis passée. Ce qui a réveillé en moi beaucoup d’émotions. Ça n’a pas été une expérience évidente pour moi. Je n’avais pas vraiment le soutien de ma famille. Durant la mise au vert, j’avais des soucis physiques à la cheville et c’était difficile de participer aux répétitions comme les autres candidates. Du coup, j’ai été affectée psychologiquement.

Quelle a été la réaction de votre famille, de vous voir défiler en maillot de bain et de vous voir triompher par la suite ? 
Quand j’enfilais ce maillot de bain, je me disais intérieurement que ma maman allait me tuer. Mais bizarrement, elle n’a exprimé aucune réaction. Je me dis qu’elle a fini par comprendre que toutes les filles étaient vêtues ainsi et que je me devais de faire comme toutes les autres. A ma grande surprise, ils étaient très contents. Ils ont apprécié et ils se sont sentis honorés du fait qu’avant moi, aucune Miss Extrême-Nord n’avait été couronnée. C’était vraiment un exploit à leurs yeux.

Quel jugement portez-vous sur le niveau des 19 autres finalistes de Miss Cameroun 2025 ? 
Il faut préciser que ce sont des sœurs pour moi. Nous avons tissé de bonnes relations. Ce matin encore je me suis entretenu avec la première dauphine. Honnêtement, la barre était très haut ecette année à Miss Cameroun. Elles étaient toutes belles et compétentes. Je dirais même plus que moi. Chacune avait sa particularité. C’est par la grâce de Dieu que j’ai pu remporter ce diadème. Je ne suis pas la fille la plus belle. Je ne vois pas ce que j’ai de plus que les autres. Je n’avais pas de stratégie particulière. J’ai juste pensé que je me devais de donner le meilleur de moi-même et me surpasser. 

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