Comités de vigilance à l’Extrême-Nord : le soutien du chef de l’Etat

Des appuis financiers ont été remis à deux familles dont les chefs ont été victimes de l’incursion d’une bande armée.

L'esplanade des services régionaux à Maroua a servi de cadre à la cérémonie de remise des appuis financiers au profit de la famille d’un membre du comité vigilance tué par une bande armée et d’un autre actuellement blessé. C'était lundi, 14 juillet dernier. Cette triste cérémonie présidée par Midjiyawa Bakari, le gouverneur de la région de l'Extrême-Nord, s'est déroulée en présence des forces vives de la région, des autorités administratives et des maires des communes de Mora et de Tokombéré dans le département du Mayo-Sava. Il s’avère que, dans la nuit du 7 au 8 janvier 2024, des hors-la-loi lourdement armés avaient effectué une incursion dans le canton de Mémé dans l'arrondissement de Mora. Ils avaient perpétré des forfaits dans le Diamaré et progressaient vers le Mayo-Sava. Ceux-ci ont été confrontés aux membres du comité de vigilance de Mémé qui les ont mis en déroute. Malheureusement, lors des échanges de tirs, un membre du comité de vigilance originaire du canton de Makalingaï, dans l'arrondissement de Tokombéré, a perdu la vie, le nommé Ngomna Ngomna Gadja Gadja, 53 ans, père de 14 enfants et mari de deux femmes. 
Un autre, le nommé Alamdou Guidavou, 44 ans originaire de la localité de Mokossé dans le canton de Mémé, arrondissement de Mora, est toujours interné à l'hôpital de district de Mora où, aux dires des médecins, sa situation est stable. A la famille du défunt, le président de la République a adressé ses condoléance...

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