Sécurité des ressources pétrolières : des officiers supérieurs à l’école de la SNH

La montée de l'insécurité à la fin des années 1990 avec les prises d'otages et le conflit à Bakassi ont donné lieu à la création d’une unité mobile et réactive des forces armées notamment autour des sites d’exploitation pétrolières. Du commandement opérationnel en 2001 au Bataillon d'intervention rapide (BIR), en passant par des déploiements à Bakassi, à l’Extrême-Nord et à l’Est, la gestion des enjeux géopolitiques entre la Société nationale des Hydrocarbures (SNH) et les forces de défense et de sécurité étaient au centre de la visite des officiers supérieurs stagiaires de l’Ecole supérieure internationale de guerre (Esig) de Yaoundé. Conduite par le général de brigade Valère Nka, commandant de ladite école, en présence de Nathalie Moudiki, représentante de l’administrateur Directeur général de la SNH, la rencontre était organisée dans le cadre des visites d’entreprises stratégiques camerounaises inscrits dans le module de formation « Management et leadership ». « Les ressources en hydrocarbures sont stratégiques pour l'économie du pays. Leur protection contre les menaces potentielles est essentielle. Assurer la sécurité des infrastructures et des opérations liées aux hydrocarbures contribue à la stabilité énergétique du Cameroun », a précisé le commandant de l’Esig.
Au cours de cette descente, 68 officiers supérieurs, issus de 26 pays, ont découvert quelques stratégies de gestion des ressources de cette entreprise dont le portefeuille est constitué de quatre importantes filiales. A savoir : Tradex, Hydrac S.A, Chanas Assurances et Cstar Tankfarm Petroleum And Refinery. A travers des transferts financiers effectués par la société pour le compte de l’Etat, la SNH a pu bénéficier, d’après les exposés présentés aux visiteurs, à de nombreuses interventions sécuritaires. Dès lors, grâce à aux commandos marins, aux tireurs de précision, aux plongeurs, aux escortes de barges et surveillants de termina...