École internationale des forces de sécurité : deux nouvelles cuvées sur le terrain
- Par Lucien BODO
- 22 juil. 2025 12:30
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Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a présidé la cérémonie de fin de formation hier à Yaoundé.
Des hommes et des femmes capables de relever les défis sécuritaires modernes, aussi bien au niveau national que mondial. C’est le résultat de la formation reçue par 61 stagiaires de l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces), dont 33 pour la 11e promotion du Brevet d’études supérieures de sécurité (BESS 11) et 28 pour le 14e Diplôme d’état-major des forces de sécurité (Demfs 14). La cérémonie de remise des parchemins a eu lieu hier au Palais des Congrès de Yaoundé. Elle a été présidée par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, par ailleurs président du Conseil d’administration de l’Eiforces. L’un des moments forts de cette cérémonie a été le discours du Mindef, qui a rappelé le contexte sécuritaire qui prévaut actuellement dans le monde. Il a noté, pour le déplorer, que le réarmement accéléré des États ces derniers temps et la montée des tensions nucléaires fragilisent les équilibres mondiaux. Pour faire face à ces bouleversements, les États ont besoin d’éléments des forces de sécurité aguerris et bien formés. Et c’est ce à quoi l’Eiforces s’attelle, à travers les enseignements dispensés et des accords avec des académies telles que l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC).
Cette dynamique concerne désormais tous les corps, y compris les douanes. D’ailleurs, les deux premiers officiers des Douanes de l’histoire de l’école ont reçu leurs diplômes hier aux côtés des policiers et des gendarmes. Les lauréats disent avoir bien compris la mission qui est désormais la leur. « Je suis ravie d’avoir obtenu ce diplôme. Comme valeur ajoutée, nous avons appris à travailler en situation de crise. Donc, au sortir de cette école, nous pouvons répondre à un certain nombre de problèmes. Nous avons appris à travailler sous pression. Je pense que dans toutes les...
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