Fait divers : inhumation clandestine post-infanticide

La police est toujours à la recherche d’Aïcha Laura, femme de 34 ans à la profession non connue de CT. L’intéressée, qui jusqu’à sa disparition de la circulation habitait le quartier Bilonguè lieudit « Derrière Bocom » (arrondissement de Douala III), est accusée d’avoir mortellement battu son fils Miguel A. Un gamin de 18 ans qui a succombé vendredi dernier aux coups de sa génitrice et de l’amant de celle-ci, selon des informations obtenues par votre journal.
D’après ce que des riverains diront à la police, Miguel a été battu dans le studio d’Aïcha Laura, où son châtiment a été passablement long – de 18h 30 à environ 20h – et finalement létal. Les cris de l’enfant ont cessé depuis près d’une heure et demi lorsqu’un véhicule banalisé arrive devant le studio. La mère d’Aïcha Laura, connue de certains dans le coin, en descend. La véranda est éclairée. Quelqu’un éteint. Le même témoignage ajoute que peu après, Aïcha Laura, sa mère et le conducteur de la voiture banalisée ressortent du studio, transportant une forme emballée dans un drap. Le véhicule repart.
Pour ceux qui l’ont vue, la scène est parlante. Surtout quand elle est articulée avec la bastonnade engagée en début de soirée : le petit Miguel n’a pas survécu aux sévices à lui infligés. Outré, un voisin enfourche sa moto et suit le véhicule. Mais il en perdra la trace, soit en raison d’un dysfonctionnement de son engin, soit pour une autre raison. Mais qu’importe : on sait où vit la mère d’Aïcha Laura.
La police apprendra plus tard que la dépouille de Miguel A. a é...