Grand prix francophilie des médias : Fatou Diouf triomphe

Des fumigènes, trophées et chèques pour honorer les soldats de la culture. Ceux-là qui contribuent à donner vie aux rêves des artistes. Ils sont appelés au quotidien, parfois jusqu’à des heures tardives, à traiter et à diffuser l’actualité des acteurs du mouvement artistique et culturel. C’est à la faveur du Grand prix francophilie des médias dont la sixième édition a pris fin dimanche dernier, au cours d’une soirée, tenue au palais des congrès de Yaoundé. La grande star de cette Coupe du monde de la presse culturelle était la Sénégalaise, Fatou Diouf qui est repartie au pays de la Teranga avec la distinction suprême grâce à son reportage sur le Monument de la renaissance de Dakar. « Je n’oublierai jamais la terre camerounaise qui m’a consacrée, après des années de travail. Je dédie ce trophée à mes parents et à la presse culturelle africaine », a déclaré la lauréate. Elle a également salué la bravoure de la présidente du Réseau des journalistes culturels, G-Laurentine Assiga, qui porte cette initiative depuis sa création, malgré « l’insuffisance de financements ». Bien avant Fatou Diouf, de nombreux lauréats se sont succédés sur la scène du Palais des congrès pour recevoir leurs prix. Dans leurs différentes allocutions, ils ont tous plaidé pour une meilleure prise en considération des journalistes culturels. « Je salue la qualité de l'organisation, le professionnalisme du jury et la chaleur du peuple camerounais. Au-delà des distinctions, c'est notre engagement pour le rayonnement de la culture qui triomphe », relevera la Nigérienne Amina Dioffo, représentante des 42 finalistes.
Outre les acteurs de l’information, les médias ont aussi été récompensés à cette cérémonie. La Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam) a décroché le Grand prix média culturel de l’année. «...