Fait divers : Il exige remboursement dans la chambre
- Par Alliance
- 01 août 2025 12:56
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Frédéric S., 38 ans, a voulu reprendre le paiement donné à une belle de nuit mercredi, au motif qu’une urgence subite l’empêchait désormais de « consommer ».
Comme souvent, l’affaire s’est terminée à la police. L’affaire ? Elle oppose deux personnes qui étaient plutôt en voie de partenariat en cette nuit du mercredi 30 juillet. Frédéric S., 38 ans, mécanicien-chauffeur, et Lovelyne, belle de nuit de 26 ans, dont la carrosserie n’a pas laissé le bonhomme indifférent. Leurs chemins se croisent autour de 18h30 au « Carrefour Combi », non loin de l’entrée du quartier Bilonguè, dans l’arrondissement de Douala III.
Après avoir consommé chacun deux bières et un nombre non révélé de pattes de poulet, Frédéric et Lovelyne ont un accord. A en croire les auditions de la police, il y a quand même eu marchandage. La jeune femme a demandé 10.000 F à ce client qui voulait « valser » jusqu’au matin. Frédéric a proposé 4.000 F, ce à quoi Lovelyne a répondu qu’elle n’était pas de cette catégorie. Son dernier prix : 8.000 F. Avec préservatifs à la charge du requérant. L’homme lui remet finalement 7.500 F, prétend que les 500F manquants serviront à l’achat des condoms. Le matin, au moment du petit déjeuner qu’il promet de lui offrir, il complètera la somme, assure-t-il. Lovelyne appelle le concierge d’une auberge de fortune vers « Elf » et réserve une chambre.
Il est presque 21h quand le couple arpente le « Couloir du goût » (les habitués le connaissent) pour se retrouver entre quatre murs. Lovelyne fonce à la douche tandis que Frédéric s’assied sur une chaise près du lit. La belle de nuit ressort en « tenue » de travail, prête à l’ouvrage. Elle a juste une serviette à l’épaule. Le client lui dit alors qu’il vient de recevoir une mauvaise nouvelle : son frère cadet est très malade, il doit s’en aller d’urgence.
Lovelyne, dont la qualité de l’élocution a retenu l’attention des policiers durant sa déposition, a cette phrase : « A l’impossible nul n’est tenu. Vas-y ». Dans un registre bien moins châtié, Frédéric rétorque : « Je pars comment ? On n’a rien fait, rembourse-moi ». Lovelyne estime la requête irrecevable et indique, rappelant un principe de grande surface, qu’« une marchandise achetée, sortie de la boutique, ne peut pas être remise ». Puis y va d’une formule personnelle : « L’argent encaissé ne peut pas ressortir de la caisse. » La discussion se poursuite, stérile.
Frédéric revoit ses prétentions à l...
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