Agrégation des enseignants du supérieur : encore des efforts

Sur les cinq dernières éditions du concours organisé pour chaque catégorie, les candidats camerounais ne brillent plus par leur présence. Plusieurs obstacles sur le chemin.


L’accès au statut d’enseignant agrégé n’est pas donné. Le concours d’agrégation organisé par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) constitue l’une des voies favorites pour les enseignants africains. Deux programmes existent à cet effet : d’une part, le concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales ; d’autre part, le concours d’agrégation en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion. Depuis 2016, ces concours ont permis d’admettre sur le continent, du moins pour la vingtaine de pays membres, un total de 1516 agrégés. Dans ce lot, le Cameroun compte 109 admis.
Dans le domaine médical, les candidats camerounais ne se bousculent pas vraiment. Seuls 41 candidats au total ont passé les épreuves pour devenir agrégés depuis la session de 2016. Avec le résultat le plus bas enregistré lors de la session de novembre 2024 avec seulement quatre candidats admis sur 326 sur le continent. Les chiffres sont plus glorieux pour ce qui concerne le concours d’agrégation en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion. 68 agrégés dans différentes spécialités au terme des sessions de 2017, 2019, 2021 et 2023. Les candidats camerounais apparaissent d’ailleurs en tête du classement certaines années. A l’analyse des palmarès, le plus gros contingent est issu des universités de Yaoundé II, de Dschang et de Douala.
La participation à ces concours demande une véritable implication des institutions universitaires En effet, les conditi...

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