Amitiés, oui mais…
- Par Jean Francis
- 05 Nov 2025 12:00
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Le 3 novembre dernier, le chef d’antenne protocolaire et consulaire du ministère de Relations extérieures à Douala, Simon Pierre Omgba Mbida, a convoqué cinq chefs de postes consulaires de pays voisins et amis en poste dans cette ville. L’objet de cette convocation, loin d’être un des autorités camerounaises à la suite de l’interpellation de citoyens de pays qu’ils représentent, dans le cadre des violences post-électorales enregistrées dans la capitale économique. Ceux-ci se seraient donc impliqués dans les casses et autres actes de vandalisme enregistrés lors de ces manifestations. Il s’agit donc là de faits assez graves qui interviennent après que certains chefs de missions diplomatiques des pays concernés avaient pris la peine, par voie de communiqué d’inviter leurs concitoyens à intervenir de quelque manière que ce soit dans le cadre d’un processus électoral qui s’avère n’être qu’une affaire purement camerounaise.
C’est connu aujourd’hui, le Cameroun a toujours été un lieu dont l’hospitalité est reconnue par tous les pays et autres institutions internationales chargées de l’encadrement de ces personnes en quête d’un mieux-être ou qui fuient les conflits dans leurs pays d’origine. Ces hommes et femmes accueillis à bras ouverts dans notre pays ont une obligation : le respect des lois et règlements de notre pays. Ils doivent s’y conformer. Ce qui s’est passé à Douala il y a quelques jours est inadmissible de la part de ces personnes. C’est du reste ce qu’a tenu à signifier le représentant du ministère des Relations extérieures à leurs autorités consulaires. Ces personnes devraient répondre de leurs actes devant les instances juridictionnelles compétentes. Ce qui n’enlèvera rien à la qualité des relations entre le Cameroun et leurs pays d’origine.
Avant le chef d’antenne du ministère des Relations extérieures à Douala, c’est le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi qui est monté au créneau dimanche dernier. Dans le cadre d’une communication sur la situation socio-politique au Cameroun, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle du 12 octobre 2025, il en a ainsi appelé « à l’objectivité ...
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