Encore plus loin avec les femmes


Le discours inaugural de ce septennat annonce la couleur et des lendemains qui chantent pour les Camerounaises. Le 6 novembre dernier, devant le parlement, l’opinion nationale et internationale, Paul Biya a dit en quelle estime il les tient. Le président de la République fraîchement élu a dévoilé, comme qui dirait en « mondo vision », sa pensée, ses projets pour cette catégorie de la population. Non pas qu’il n’ait jamais rien fait pour elle ! C’est quand même à Paul Biya que les femmes du pays doivent leur émancipation et leur accès, à grandes enjambées, aux plus hauts échelons de la pyramide administrative et sociale, jadis exclusivement réservés aux hommes. A l’écoute du peuple et attentif à ses besoins les plus profonds, le président de la République est conscient de ce que les Camerounaises étouffent à nouveau. Elles rêvent de cimes et d’un meilleur épanouissement. 
La conviction de l’homme du Renouveau a toujours été fondée sur la « nécessité de donner la possibilité à la femme de mettre davantage l’immense capital de ses compétences au service de la nation. » Aussi s’est-il engagé dans sa profession de foi à l’élection présidentielle 2025, à œuvrer pour une meilleure insertion des femmes dans la société. Et aussi leur prise en compte plus soutenue dans la vie économique et politique. « A cet égard, je renforcerai mon action en vue d’accorder aux femmes […] un statut à la mesure de leur poids social, leurs potentialités diverses et leurs attentes légitimes », assure-t-il dans son projet de société. La promesse d’une responsabilisation accrue des femmes dans les secteurs public et privé, tout en améliorant leur accompagnement dans l’entreprenariat et l’auto-emploi, fait également partie du lot. Tout comme le renforcement de la législation sur les violences faites aux femmes, la protection plus ciblée des veuves et des femmes abandonnées contre les abus de toutes sortes. Et aussi l’amélioration des congés parentaux, le développement des crèches publiques pour soutenir les mères isolées et les familles vulnérables. Sans oublier la finalisation du Code de la famille, un texte que les femmes réclament à cor et à cri depuis des années. Comptant sur lui pour une véritable amélioration de la condition de plusieurs dans les ménages.
Pour ceux estimant qu’il n’y a là rien de nouveau sous le ciel du Biyaïsme, ou que ce ne sont que des promesses électorales sans valeur, ils devront remonter l’Histoire. Pour découvrir un homme d’Etat qui honore sa parole et tient ses engagements. Cas pratique. En octobre 2004, lors de son meeting de campagne à Monatélé, le candidat Paul Biya a ces mots : « Il nous faut davantage de femmes ministres, députées, chefs d’entreprise, responsables administratifs, médecins, officiers, ingénieures. » Les faits se sont chargé...

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