Cour suprême: Une pionnière au sommet
- Par Jean Francis
- 21 Nov 2025 12:55
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Marie-Claire Dieudonnée NsengElang, première femme Procureur général a été nommée hier par le président de la République.
Des cris de joie et des youyous à l’entrée du cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Justice hier soir, au moment où Marie-Claire Dieudonnée Nseng-Elang en sort. Une ambiance qui semble l’intimider. Le nouveau Procureur général près la Cour suprême, assaillie par des collaborateurs peine à trouver ses mots. Un accueil plus enthousiaste encore lui est réservé à l’entrée de la Direction des Affaires générales au 4e étage de l’immeuble abritant la Chancellerie, où elle officiait encore jusqu’à hier en qualité de directeur. Elle y retrouve des collègues magistrats, dont le Procureur général près la Cour d’appel du Centre, Jean Fils Kléber Ntamack, la vice-présidente ladite Cour, Yvonne Léopoldine Akoa. Lorsqu’elle s’installe à son bureau, c’est pour accepter de donner ses impressions aux nombreux hommes et femmes de médias qui ont fait le déplacement. « Il y a d’abord la surprise parce que dans les fonctions que j’occupe actuellement, je faisais le travail qui est en cours, que m’a prescrit le ministre d’Etat, c’est-àdire préparer la session budgétaire. Donc, il y a la surprise, et ensuite les remerciements que j’adresse au chef de l’Etat ». A travers cet acte du président de la République, Mme le Procureur général y voit la volonté de traduire dans les faits des engagements pris lors de la dernière campagne électorale. « Il a bien voulu dans la suite de son discours-programme le 6 novembre 2025, valoriser les femmes ». Ce qui signifie pour elle, un engagement à être la meilleure. Le challenge est d’autant plus grand chez elle qu’elle est la première femme à accéder à la plus haute marche du parquet général près la Cour suprême. Née le 20 juin 1961, Marie-Claire Dieudonnée Nseng-Elang rêvait pourtant de devenir médecin afin d’aider les personnes nécessiteuses. Elle s’était néanmoins heurtée à un problème : elle a la phobie du sang humain. La native de Mbankomo dans la Mefou-et-Akono décide de faire autre chose : ce sera la magistrature. C’est ainsi qu’après des études secondaires au Collège Sacré-Cœur de Makak et au Collège de la Retraite à Yaoundé et des études supérieures à l’université de Yaoundé d’où elle sort na...
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