Indications géographiques : le processus de reconnaissance est encourageant

Lancée le 2 novembre 2017 (PAMPIG 2), la deuxième phase du (Projet d’appui à la mise en place des indications géographiques) dans les États membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a été officiellement close le 28 novembre dernier, lors d’une cérémonie organisée au siège de l’instance à Yaoundé. Elle était présidée par le ministre par intérim des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Fuh Calistus Gentry. L’événement a rassemblé des membres du gouvernement, des représentants de l’Agence française de développement, ainsi que des organisations de producteurs engagées dans les filières bénéficiant des indications géographiques (IG).
Dans son discours, le Directeur général de l’OAPI, Denis L. Bohoussou, vêtu du pagne Baoulé ivoirien récemment reconnu comme IG, a rappelé que cette dernière constituait un instrument de propriété intellectuelle stratégique pour valoriser les produits agricoles et artisanaux liés à leur terroir, protéger les savoir-faire traditionnels et offrir une garantie d’authenticité aux consommateurs. Il a mis en avant les résultats des PAMPIG 1 et 2, qui ont permis d’accompagner plusieurs filières pilotes, d’améliorer les revenus des producteurs et de faire progresser de plus de 500% le nombre d’IG enregistrées dans l’espace OAPI, tout en inscrivant cette dynamique au cœur du plan stratégique 2023‑2027 de l’Organisation. « Les chiffres parlent d’eux-mêmes : outre les neuf filières accompagnées, une dizaine d’autres produits ont bénéficié de notre appui sur fonds propres. Une dizaine d’IG supplémentaires sont en cours de reconnaissance, avec pour objectif de doter chaque pays membre d’au moins une IG d’ici 2027 », a-t-il confié.  Il a ensuite retracé l’historique du programme, depuis la déclaration de Ouagadougou de 2005, qui a posé les bases de la reconnaissance des indications géographiques dans les Ét...